Sergeï Alexandrovitch Timacheff, Le Diable Blanc de la Mer Noire

Description

« 1917 : un frisson d’horreur nous envahit à la nouvelle des événements de février, à Petrograd : la Révolution, l’abdication du tsar… Puis la Révolution bolchevique, en octobre, où tous les officiers étaient fusillés : ne voulant pas courir le risque d’être pris par les bolcheviks, je décidais d’emmener ma femme loin de Moscou, persuadé qu’avec l’aide des cosaques, à Orenbourg, on pourrait y organiser un centre de résistance. »

L’auteur fit partie des officiers russes de l’Armée blanche qui, sous les ordres de Kappel, Wrangel, Denikine, Koltchak, luttèrent contre les bolcheviks lorsque Lénine, en octobre 1918, voulut imposer sa dictature sur le territoire de l’Empire. Cette autobiographie, véritable odyssée, retrace l’héroïque soulèvement de ces Vendéens russes qui, en 1919, marchèrent sur Moscou.
Passionnant. A lire absolument.
A partir de 15 ans.

270 pages. Réédition revue et annotée, augmentée de photographies et d’une postface.

Titre original : Aventures d’un officier russe, ou Le Diable Blanc de la Mer Noire, il a été publié en anglais par Lewis Stanton Palen, sous le titre The White Devil of the Black Sea en 1924. Traduit de l’anglais par Robert Renard, publié chez Plon en 1925 sans nom d’auteur par crainte de représailles (l’auteur ayant émigré en France), cet ouvrage a son pendant féminin : Le Diable Blanc, mon époux, Mémoires d’une princesse. Alexandra Petrovna Timacheff, née princesse Troubetzkoy, ayant aussi publié ses propres souvenirs.

Le Sabre perdu de Chamil, troisième volet du triptyque de cette saga époustouflante, commence par le récit de la jeunesse de Serge Timacheff, pour expliquer le retour de son fameux sabre, pièce historique datant de la défaite turque face aux Russes, en 1859.