Henri Ghéon, Les jeux de l’enfer et du ciel

Description

… Le paysan crie de toutes ses forces :
– Eh bien ! si vous avez deviné, dites ce que c’est !
Le chapeau gris chancelle. Il crache un : « Fils de chienne… » qu’aucune oreille ne recueille… il grince des dents… il écume. Puis il fait un tour sur lui-même, tombe en avant dans les bras du cocher et en tombant s’accroche aux rênes.
Alors, sans même laisser le temps de compter un, comme frappés d’une décharge magnétique, les chevaux, braqués sur leur mors, foncent ventre à terre devant eux. On dirait que le feu vient de prendre soudain à l’attelage. Le cocher rattrape les rênes, ses bêtes ne le connaissent plus. Plus il tire, plus elles se cabrent, et de droite, et de gauche, comme si elles fuyaient le taureau.
Les voyageurs voient venir l’accident. La mort ? Non, ce n’est pas possible !
………………..

Vingt personnes se rendent en diligence de Lyon à Ars, attirées par la renommée de Jean-Marie Vianney. Le voyage nous permet de faire leur connaissance, leur séjour à Ars sera l’occasion de suivre la grande bataille entre Satan et le saint curé pour la conquête des âmes : les Jeux de l’enfer et du Ciel.
A la fois vaste fresque psychologique et scénario plein de rebondissements inattendus – rédigé par un maître de l’art dramatique – ce roman puise largement dans des faits historiques de la vie de saint Jean-Marie Vianney.

« Ce livre qui peint toute la vie n’est pas destiné à la jeunesse », précise l’auteur en son Avertissement.

404 pages